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Nadia Beugré

Daouda Keita 

Né en 1984 dans un village de pêcheurs au Mali, Daouda décide d’intégrer le Conservatoire des Arts et Métiers Multi Média (CAMM) Balla Fasséke Kouyaté à Bamako en section danse en 2009. Lauréat de plusieurs concours organisés par le CAMM, il crée en 2012 son premier solo, He Allah présenté au Mali au Festival Dense Bamako Danse, puis à Tunis et à Göteborg.

En 2014, Daouda est lauréat du programme Visa pour la création de l’Institut français pour son solo Moi, Daouda Keita ?, en lien avec la Briqueterie / CDC du Val-de-Marne.

En 2016-2017, il créée Kuma Ka Ca avec Adiara Traoré.

La même année, il fonde à Bamako sa propre compagnie, Famu Danse, Comprendre la danse, en bambara. À travers elle, il a créé et mis en place des projets de recherche, de formation et de création autour des capacités exceptionnelles des déficients auditifs en matière de mouvement et d’expression comme Parole de Corps, Plastik ToxiK Partout et De la danse à la tolérance.

Daouda Keita est également membre fondateur de la coopérative d’artistes malienne Le fil.

Interprète, Daouda Keita a travaillé avec Alexandra Pirici (Aggregate, 2019) avec qui il vient de présenter un nouveau projet en 2022 à la Biennale de Venise

Parmi les autres collaborations, on notera Getanztes Gluck en 2019 avec Melanie Alexander pour la Tanzhaus Zürich.

En 2020, il est l’un des 5 interprètes de L’Homme rare de Nadia Beugré.

Daouda travaille actuellement sur son prochain solo Ficksion, qui a bénéficié du programme Résidanses 2021 de l’Institut français Paris.

Christian Romain Kossa

Christian se forme à l’INSAAC d’Abidjan de 2010-2017, tout en suivant des formations ponctuelles dans la région : le laboratoire Un pas vers l’avant (Abidjan, 2015), Fari Foni Waati (Bamako, 2018), des ateliers de renforcement de capacités à l’Ecole des Sables (Toubab Dialaw Sénégal, 2016 & 2017), au CDC-La Termitière et à l’espace Ankata (Burkina Faso, 2017).

En 2019, il intègre le master ex.e.r.ce, études chorégraphiques, recherches et représentations à ICI-CCN Montpellier-Occitanie et l’université Paul Valéry 3. 

Depuis 2020, il explore l’univers de la performance et les possibilités des espaces alternatifs à Abidjan au sein du collectif TRIPLE A.

Il est interprète pour Being(s)(a) part, un projet du chorégraphe néo-zélandais Oliver Connew autour de la nature écologique de notre être et de notre devenir mutuels, et pour Cette terre me murmure à l’oreille de Christiane Emmanuel (Martinique, 2021). Il a aussi collaboré Abdoulaye Konate (France, 2021) et avec Nadia Beugré qu'il assiste en 2023 sur la création Filles-Pétroles et Prophétique (on est déjà né.es).

Christian Kossa est artiste associé de la compagnie Lib’Arts à Montpellier.

En 2022, il est lauréat du programme Visa pour la Création de l’Institut français Paris et est également accompagné par la Fondation Hermès dans le cadre du programme Artistes dans la Cité.

Nahibly, une histoire AGAIN est sa troisième création solo, présentée aux Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis / Les Extensions, au festival Mouvements sur la ville à Montpellier et au MASA 2024 entre autres.

En 2024, Christian Romain Kossa a suivi le laboratoire Metamorph#3 dans le cadre des Rencontres à l'Echelle.

Il travaille actuellement sur sa quatrième pièce, Puzzle(d), première en 2025.

Il assure également depuis 2023 la codirection artistique du festival Fari Foni Waati.

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Stéphanie Mwamba

Chorégraphe, interprète et actrice, Stéphanie Mwamba vit à Goma en RDC, aujourd’hui zone occupée par le M23.

 

En 2015, elle entame une formation en danse contemporaine et traditionnelle au Foyer Culturel de Goma et fonde ensuite sa propre compagnie de danse, Ochula.

En 2019, elle fonde le Centre Ochula, un espace dédié à la formation, à la recherche et à l'éducation en danse traditionnelle et contemporaine, situé à Minova à une quarantaine de kilomètres de Goma.

Marquée par les différents conflits et mouvements rebelles qui ont frappé la RDC ces 20 dernières années et contraint sa famille à quitter le Kasaï, le parcours de Stéphanie Mwamba puise dans la danse pour se reconnecter à sa culture.

 

En tant qu'interprète, elle participe à la reprise du Sacre du Printemps de Pina Bausch, aux côtés d'une trentaine de danseurs issus de 14 pays africains différents et formés à l’École des sables et poursuit des tournées internationales avec la pièce.

 

Son travail chorégraphique prend racine dans les danses traditionnelles qu'elle explore et confronte aux techniques contemporaines pour questionner la mémoire et la transmission.

Depuis février 2025, face à la situation politique et sécuritaire à Goma, Stéphanie est accueillie à l’École des Sables au Sénégal.

Elle présentera sa prochaine création Kizazi à Munich fin octobre 2025.

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Zantara

Danseuse et performeuse, Zantara vit et travaille à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Issue de la danse urbaine, Zantara se distingue par sa polyvalence et son engagement artistique. Depuis 2021, elle suit le projet Entr'Ailes, un programme de formation à long terme pour les jeunes femmes mis en place par Nadia Beugré et Virginie Dupray, dans le cadre duquel elle s’est formée en 2024 auprès de Volmir Cordeiro et Hanna Hedman.

Elle a également participé à des ateliers régionaux, dont Danse Traditionnelle et Création d'Aujourd'hui à Lomé et le Festival Fari Foni Waati à Bamako.

Depuis 2022, elle se forme également à la fabrication de marionnettes et à l'art de la marionnette à l'Académie des Marionnettes d'Ivoire.

En tant qu'interprète, Zantara a collaboré avec Nadia Beugré dans Entre deux (2022), une production du Staatstheater Darmstadt, ainsi qu'avec d'autres artistes d'Abidjan tels qu'Ange Gbadie.

Esquive est sa première création.

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